Évolution de la pratique des ostéopathes

Écrit par Bertrand Hue le . Dans la rubrique La parole à...

Serge Bamas, ostéopathe, représentant du syndicat national des ostéopathes de France (SNOF / Profession ostéopathe), exerce l’ostéopathie de façon exclusive et se consacre désormais totalement à la reconnaissance de sa profession. Ancien kinésithérapeute, secrétaire général de la Société française des kinésithérapeutes du sport pendant de longues années, il peut ainsi facilement parler de ces deux professions qu’il connaît bien.
Nous remercions Serge Bamas, en collaboration avec Jean Fancello, président du SNOF, d’avoir répondu aux questions de Droit-medical.com.

 

Droit-medical.com — Dans notre article Ostéopathie, qui peut faire quoi ?, nous évoquions la pratique de l’ostéopathie en 2007. Les conditions d’exercice, à cette époque, étaient-elles satisfaisantes, selon vous ?

Serge Bamas — En mars 2007, nous avons été confrontés à des décrets édictés sans prise en compte de différentes concertations, obtenus après cinq années par décision du Conseil d’État. Inadaptés ces décrets étaient insatisfaisants et ne convenaient à personne. En augmentant de façon significative, la durée de formation spécifique des ostéopathes, la loi du 21 juillet 2009 corrige sensiblement cette incohérence.


Droit-medical.com — Vous semblez satisfait des mesures prises concernant les ostéopathes à l’occasion du vote de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Serge Bamas — Outre la mise sous contrôle de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) des ostéopathes en exercice et des centres de formation agréés en ostéopathie, la loi porte à 3 520 heures la durée de formation spécifique des ostéopathes. Cette augmentation obtenue par la voie parlementaire nous réjouit et le SNOF y a pris toute sa part. Les incidences sont nombreuses pour une amélioration significative de notre activité et de la réglementation d’une profession de première intention dans sa régulation et dans le respect de la sécurité de nos patients.


Droit-medical.com — Actuellement, il existe de très nombreuses écoles dispensant des enseignements divers et variés, mais permettant tous d’obtenir la qualification d’ostéopathe. La loi va-t-elle faire évoluer les choses ?

Serge Bamas — Hélas non… Sans un référentiel formation officiel, rédigé par le ministère en collaboration avec les organisations représentatives des ostéopathes, rien ne pourra évoluer, car l’IGAS n’aura qu’un contrôle quantitatif et non qualitatif.
Pour la qualité de nos soins et la sécurité de nos patients ainsi que pour l’efficacité des contrôles de l’IGAS, il serait bon que madame la ministre de la santé et ses services rédige très rapidement ce référentiel.


Droit-medical.com — De nombreux diplômes inter universitaires de médecine manuelle — ostéopathie existent aussi. Vous souhaiteriez qu’ils ne soient plus reconnus. N’est-ce pas un plus que d’être médecin et ostéopathe ?

Serge Bamas — L’ostéopathie est une discipline précise, minutieuse et exacte. L’ostéopathe ne prescrit aucun médicament et n’utilise aucun appareil. Il n’utilise qu’un seul outil : ses mains.
Nous ne nous reconnaissons que dans sa pratique exclusive, seul gage d’une ostéopathie efficace par la répétition continuelle et quotidienne de gestes spécifiques et précis.
Bien sûr les diplômes de santé, médecins et autres, intègrent toujours la formation fondamentale nécessaire à l’exercice de leur profession. Pour autant, ils n’apportent pas la formation spécifique à l’ostéopathie que la loi vient de porter à 3 520 heures. Aujourd’hui encore, la durée de formation spécifique à l’ostéopathie des DIU de médecine manuelle ostéopathie varie de 157 à 300 heures. Dans ces conditions, la loi ne permet plus la délivrance du titre d’ostéopathe.


Droit-medical.com — Dans quelles directions souhaiteriez-vous voir aller la loi dans les années qui viennent ?

Serge Bamas — Actuellement, il y a urgence si nous ne voulons pas voir notre profession imploser. Pour une profession de première intention, nous devons envisager avec le ministère  des améliorations significatives à court terme et ne pas voir simplement dans « les années qui viennent ». Cela passe par une formation de haut niveau à partir d’un référentiel formation précisant la durée de formation fondamentale et la durée de formation spécifique.
Dans ce sens, les références sont nombreuses pour édicter des décrets enfin dignes de notre profession.


Droit-medical.com — Vous êtes favorable à la création d’un ordre des ostéopathes. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?

Serge Bamas — La création d’un ordre des ostéopathes est devenue une urgence et une nécessité absolues. Introduite en France après-guerre, la profession d’ostéopathe reste une jeune profession qui actuellement laisse apparaître et perdurer de graves manquements à l’éthique et à la déontologie auxquels seul un ordre spécifique pourra remédier.
Un ordre finira de réglementer correctement notre profession et favorisera son évolution tout en améliorant notre exercice. Pour la sécurité de nos patients, un ordre permettra une meilleure lisibilité de la profession en évitant les amalgames. Enfin, seul un ordre peut imposer l’indispensable formation continue.

 

Propos recueillis par Bertrand Hue

 

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Commentaires (14)

  • lehoux

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    Cette interview se termine par une phrase sur la formation continue des ostéopathes (qui est une obligation légale, de par la loi de 2002). Et on s’aperçoit là des nombreuses bêtises (car ce qui suit n’est qu’un exemple) écrites dans le décret du 27 mars 2007 de Xavier BERTRANT. Une partie non négligeable des personnes ayant droit au titre d’Ostéopathe sont inscrites (au fichier ADELI) comme médecin, kiné, sage femme, (…) et donc pour l’administration ces professionnels ne sont pas Ostéopathe et on ne peut les contraindre à une formation continue ostéopathique…!!!

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  • Serge BAMAS

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    Votre analyse sur la formation continue des ostéopathes est pertinente et révéle une fois de plus s’il en était encore besoin de l’incohérence des décrets du 27 Mars 2007 de Xavier BERTRAND.
    La loi du 21 Juillet 2009 y met un terme.

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  • Carabin

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    Vous l’imaginez comment le programme de ces 3 520 heures ? Peut-être un peu d’anatomie ?

    Ridicule cette histoire de fichier Adeli : un médecin peut être amené à faire les gestes pratiqués par les infirmières, ce n’est pas pour autant qu’il sera inscrit au fichier Adeli des infirmières…

    La loi de 2002 parle de la formation continue des professionnels de santé. Les médecins connaissent la fmc depuis bien plus longtemps que les ostéopathes non médecins et n’ont d’ailleurs pas attendu que la loi les y oblige pour continuer à apprendre sans cesse. Ceux qui ont une formation complémentaire en médecine manuelle – ostéopathie font aussi leur formation continue dans ce domaine…

    Les études de médecine et la formation en médecine manuelle – ostéopathie sont ouvertes à tout le monde. Pourquoi ne pas vous y mettre ?

    À propos, combien de ceux qui se disent ostéopathes et qui ne sont pas médecins ont fait réellement 3 520 heures de formation ? Et combien se sont contentés de s’offrir une école chère, mais qui assurait sans grand effort l’obtention d’un diplôme dont vous revendiquez maintenant le titre ??
    Que ceux qui auront le diplôme à l’issue de la formation définie par la loi de 2009, avec une qualité d’enseignement harmonisé, revendiquent le titre, on peut le comprendre… Pour les autres, c’est bien plus discutable et certainement pas un gage de sécurité pour les patients !

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  • lehoux

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    Carabin tu prétends que les médecins peuvent apprendre un métier en 157 heures.
    Allez je te la joue à l’envers, qu’est-ce que tu penserais d’une formation de médecin en 157 heures et je ne suis pas méchant cette formation ne serait ouvert qu’à des personnes ayant au moins 2 doctorats dans le domaine des sciences. Est-ce que tu confirais ta mère à ce thérapeute ?

    Je ne sais pas, tu penses peut-être que pour avoir une bonne main il suffit d’aller en acheter au supermarché…

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  • Carabin

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    Quelles sont les matières enseignées pour devenir ostéopathe ? Un exemple : [url]http://www.institutdauphine.com/programme.html[/url]
    Les sciences de la vie (biologie, histologie, embryologie, physiologie) : ça fait partie du programme pour devenir médecin, non ? Beaucoup d’heures de formation dans ces différents domaines, sur plusieurs années… L’anatomie : donc aux 157 heurs du DIU de médecine manuelle – ostéopathie des médecins, on ajoute leurs heures de formation en anatomie durant leurs études, non ? Sémiologie : les médecins doivent bien avoir quelques heures de formation sur le sujet ? Neuroanatomie, neurophysiologie, pathologie neurologique, rhumatologie, pathologie cardio-respiratoire, traumatologie, etc., ça fait aussi partie des études de médecine et sur un nombre d’heures bien plus élevé que ce qui est proposé dans les écoles.
    Alors oui, si on ajoute 157 heures à 300 heures à tout ça (qui représente beaucoup beaucoup plus que 3 520 heures), on a envie de confier sa grand-mère à un médecin qui en plus s’est spécialisé en ostéopathie, parce qu’au lieu d’un survol de ces différentes matières, il les a pratiquées pendant ses 10 ans d’études (soit une moyenne d’heures de formation qui doit tourner aux alentours de 20 000) et qu’en plus, il a des connaissances dans d’autres domaines qui peuvent être utiles au patient…

    Qui est ridicule ? ;D

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  • lehoux

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    Pour répondre à ta question, c’est toi qui es ridicule.

    Comme d’habitude tu ne me lis pas. Tu parles dans ton message de confier ta mère à un médecin ostéopathe. Ok. Mais ce n’était pas ma question. Dans mon message, je parle d’une formation hypothétique de médecin en 157 heures, ouvert uniquement à des personnes ayant au moins 2 doctorats de sciences. Pour simplement balayer du revers de main les doutes sur les connaissances des sciences (matières) fondamentales. Mais, si tu veux, on peut dire 7 doctorats !?
    Et je te demandais si tu étais partant pour confier ta mère à ce thérapeute, qui à vu dans le meilleurs des cas des vrais patients pendant 157 heures. Pas de réponse. Ma question te gène ???

    De plus, pourquoi cite-tu 3520 heures ? Quand on est de mauvaise foi il faut aller jusqu’au bout des choses. Il s’agit de 2660 heures de formation (1 435 heures d’enseignements théoriques des sciences fondamentales et de biologie et 1 225 heures d’enseignements théoriques et pratiques de l’ostéopathie), car aujourd’hui les décrets du 27 mars 2007 de Xavier BERTRANT on toujours court (en attente de décret d’application de la loi du 22 juillet 2009, qui n’arriveront peut-être jamais, vu l’hostilité de Roselyne BACHELOT).
    Mais puisque tu évoques, sans la nommer, la loi du 22 juillet 2009, alors saches que cette loi ne parle pas du tout de l’enseignement des sciences fondamentales. Elle ne fait que fixer un minimum (3520) d’heures d’enseignement « spécifique » (donc ostéopathique). Il faut bien sûr rajouter les sciences fondamentales.
    Ceci me ramène au fait qu’on ne peut pas prétendre, même si tu penses le contraire, maîtriser un métier sans l’avoir jamais appris et SURTOUT PRATIQUER à l’école. Apparemment les législateurs pensent comme moi, et pas comme toi ! Et oui, 3520 heures d’ostéopathie théorique et pratique, c’est pas pareil.

    Encore une fois le débat ne se place pas sur le plan des sciences fondamentales pour les médecins, mais sur le concept global et sur la pratique. C’est pourquoi j’avais dit dans mon dernier message : « tu penses peut-être que pour avoir une bonne main il suffit d’aller en acheter au supermarché… ». Tu n’avais pas vu, pas compris, ou simplement pas voulu comprendre.

    J’attends à nouveau tes réactions (de mauvaise foi) avec impatience.

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  • lehoux

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    Au fait, je suis d’accord avec ce que tu dit dans ton avant dernier message : « Pour les autres, c’est bien plus discutable et certainement pas un gage de sécurité pour les patients ! ». Je rajoute y compris pour les médecins. Simplement pour être sûr que l’on parle de la même chose, la sécurité du patient.

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  • Carabin

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    la liberté de se faire leur propre opinion…

    J’attends toujours un exemple de programme complet de formation. ;D

    3520 heures d’ostéopathie + les heures pour les sciences fondamentales qui semblaient représenter deux années dans l’exemple de l’institut dauphine, ça devient intéressant…

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  • serge Bamas

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    A persister, je vois que les ostéopathes arrivent enfin à se faire comprendre…et notre ami « carabin » semble avoir compris enfin…la loi du 21 Juillet 2009 a porté à 3520 heures la durée de formation spécifique des ostéopathes malgré l’opposition obstinée du Ministére de la Santé.La durée de formation fondamentale devra être fixée par les décrets découlant de la loi du 21/07/09.
    J’invite « carabin » à relire attentivement l’entretien que nous a accordé Droit-médical.com
    C’est trés clair pour un « carabin » de bonne foi…

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  • Toutou

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    Que ce soit l’avis du SNOF (Bamas) ou de ses contradicteurs, on est loin de ce que disent la loi et ses décrets dans lesquels [b]il n’est à aucun moment question de pratique exclusive[/b] !

    Et merci de constater que nombre de praticiens Ostéopathes n’étant pas médecin ni auxiliaires médicaux ne sont pas non plus des exclusifs : pour joindre les deux bouts à la fin du mois il yen a plein qui sont caissier, photographe, serveur, agent d’assurance etc … Bref ils ont une autre activité professionnelle et il ne s’interdisent pas de faire de l’ostéo.
    A ce compte là, la revendication syndicale du SNOF est vraiment mal venue de vouloir interdire la pratique ostéo et l’usage du titre aux professionnels de santé reconnus par leurs ordres qui cotoient quotidiennement les patients. On verra bien si la loi évolue dans ce sens mais ça me surprendrait car je vois mal un loi priver un individu d’exercer deux professions, d’autant que ces dernières sont compatibles.

    Heureusement, pour la sécurité du patient, le décret de mars 2007 précise textuellement que les praticiens Ostéopathes n’étant pas médecin ni auxiliaires médicaux ne peuvent recevoir que des patients ayant un certificat de non-contrindication pour les cervicales p[u]ar exemple [/u]

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  • Serge BAMAS

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    Aprés « carabin » qui précéde, »toutou » qui suit…n’a aussi rien compris aux ostéopathes.
    J’ai beaucoup hésité à répondre à ce « toutou » courageux qui se réfugie derriére l’anonymat pour raconter autant d’inepties!
    Depuis la loi du 2 Mars 2002, l’ostéopathie est une profession reconnue et réglementée:
    > sur le plan législatif par le Titre d’ostéopathe.
    > sur le plan social par l’attribution d’une caisse de retraite obligatoire:la CIPAV.
    De surcroit la Loi du 21 Juillet 2009 a porté à 3520 heures la durée de formation spécifique des ostéopathes.
    Malheureusement les décrets d’application du 27 Mars 2007 n’imposent pas l’exercice exclusif, effet pervers,non conforme à la loi, contraire à la sécurité du patient , qui préside à cette loi.
    4000 ostéopathes exercent actuellement exclusivement l’ostéopathie et ce-sont souvent d’anciens kinésithérapeutes.
    Seul l’exercice exclusif est le gage d’une pratique de qualité car on ne fait bien que ce qu’on fait tout le temps et à temps plein et je crois savoir de quoi je parle.
    Je doute que l’exercice de l’ostéopathie et de caissier,photographe,serveur ou agent d’assurances soit compatible…et je n’en connais pas, mais vous pouvez toujours me donner des noms…
    Ce que je ne doute pas, par contre, c’est que l’exercice de l’ostéopathie avec une autre profession de santé est incompatible et antinomique.
    J’invite « toutou » à relire attentivement l’entretien que nous a accordé Droit-médical.com et au lieu d’aboyer, je vous invite également à nous retrouver sur notre site http://www.snof.fr et courageusement à faire preuve de plus de discernement…ouaf…

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  • Toutou

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    A ce jour, bien que l’art 64 de la loi HPST ait augmenté le nombre d’heures de formation à l’ostéo et à la Chiro à 3520 dans la loi de , les seuls décrets d’application qui sont actuellement en vigueur sont ceux de 2007…mais ils ne prennent pas en compte les 3520 heures!
    Donc ni les pouvoirs publics, ni les Commisions d’agrément ne peuvent légalement se baser sur ce nouveau nombre d’heures.
    3520 heures c’est donc pour plus tard! Qu’on le déplore ou qu’on s’en réjouisse c’est ainsi.

    Il en est de même pour ce qui est des conditions d’exercice de l’ostéopathie car elles sont réglementées par le décret 435 du 25 mars 2007.

    Prenons pour exemple son application à M. Bamas : Bien que détenteur d’un diplôme de Masseur-Kinésithérapeute, il n’est pas enregistré à ce titre au tableau de l’Ordre de cette profession. il ne peut donc se prévaloir de ce titre pour quoique ce soit. Il est toutefois autorisé à pratiquer de manière professionnelle l’ostéopathie si il a fait enregistrer son autorisation d’user du titre d’Ostéopathe [i] »sur une liste dressée par le représentant de l’Etat »[/i] dans son département de résidence professionnelle(ce dernier alinéa de l’art 64 de la loi HPST est immédiatement applicable pour tous).
    Il serait donc hors la loi [u]à chaque fois[/u] qu’il pratiquerait des [b]manipulation gynéco-obstétricales[/b]. Idem pour un [b]toucher pelvien.[/b] (article 3 I)
    S’il acceptait de soigner [b]le crâne, la face ou le rachis un enfant de moins de six mois ou bien des cervicales[/b] [u]d’un patient n’étant pas muni d’une attestation médicale de non-contrindication[/u], il serait là aussi hors la loi. (article 3 II)
    N’étant pas inscrit à l’Ordre des MK, l’article 3 III qui permet de déroger aux deux interdictions qui précèdent ne lui est pas applicable. ;D
    Gageons qu’il refuse systématiquement de pratiquer ce genre de soins à son cabinet comme doit le faire tout Ostéopathe non-inscrit à un ordre médical ou auxiliaire médical … ce d’autant plus qu’il est aussi membre titulaire de Commission la régionale d’examen des demandes d’user du titre d’ostéopathe en Rhône Alpes par arrêté du 19 octobre 2007.
    Preuve est ici fait que le décret protège bien le patient puisque M. Bamas n’a qu’une action limitée de la pratique ostéopathique. Les Ostéopathes étant aussi médecins ou auxiliaires médicaux (et dument inscrits).

    Pour ce qui est des [i] »4000 ostéopathes exercent actuellement exclusivement l’ostéopathie »[/i] et qui [i] »sont souvent d’anciens kinésithérapeutes[/i] », j’aimerai préciser ceci :
    – Aux yeux de la loi cette notion d’ancien Kinésithérapeute n’a aucun sens !
    – La pratique exclusive de l’ostéopathie n’est l’apanage de personne. Un kiné , …, une sage-femme ou un médecin peuvent tout à fait la choisir … [b]ou pas[/b] [u]tout comme les autre praticiens ayant le droit d’user du titre d’Ostéopathe[/u].
    – Le vrai question est comme le souligne la CNO de savoir [b]sous quel régime le professionnel est enregistré car c’est ça qui détermine le champ d’action de sa pratique ostéopathique sur le plan du droit[/b].
    – Les kinésithérapeutes, médecins etc. exerçant exclusivement l’ostéopathie ont des possibilités d’action plus étendues, déterminées par leur domaine de compétence professionnelle…[u]à la condition d’être inscrit à leur Ordre ![/u]
    – Dans le POF, Paysage Ostéopathique Français, on dénombre actuellement plus d’ostéopathes relevant d’une activité médicale et d’auxiliaire médical que d’ostéopathes n’étant inscrit à aucune de ces professions (fussent-t-ils d’anciens quelque chose). Selon la CNO (« Les Ostéopathes qui sont ils exactement)5400 médecin, MK etc. contre 4800. Donc dans la pratique, la majorité des Ostéopathes a une pratique [b]non-exclusive[/b] !

    Pour conclure, le critère de l’exercice exclusif n’est pas dans loi et la loi protège bien le patient.
    Chacun comprendra donc que la position défendue par le SNOF est du syndicalisme pur et ne doit pas être prise pour plus qu’un [u]souhait partisan[/u].

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  • Serge BAMAS

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    Est OSTEOPATHE qui veut et qui peut…les ostéopathes sauront se reconnaître le moment venu.
    Pour notre part, nous nous écartons du spectacle des intermittents de l’ostéopathie qui restent le cul entre deux strapontins…

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